Nos méthodes
- Mêler approches académiques et action sociale -
En s'appuyant sur des bases universitaires fortes, Les Petites Voix cherchent à enrichir les méthodes traditionnelles en sciences humaines et sociales par une attention particulière à l'expérience des acteur·trices de terrain.
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Bien qu'elles puissent être utilisées chacune indépendamment de l'autre, Les Petites Voix sont aussi habituées des méthodologies mixtes mêlant approches quantitatives et qualitatives.
Méthodologies quantitatives
En sciences humaines et sociales, les méthodologies quantitatives consistent à travailler sur de larges bases de données chiffrées. En partant d'échantillons représentatifs d'une population, les statistiques permettent de révéler des généralités s'appliquant au plus grand nombre. Ainsi, il est possible de construire des catégories d'individus, de comportements, de territoires en fonction du cadre choisi avec vous.
Dès la constitution des bases de données, du choix des variables et des modalités d'analyse, les données ne sont pas totalement neutres et sont partielles. Partant de ce constat, le travail sociologique cherche l'objectivation des résultats par une prise en compte du contexte de production des données chiffrées.
L'un des outils les plus répandus des statistiques est le passage de questionnaire sur des logiciels de sondage.
Méthodologies qualitatives
En sciences humaines et sociales, les méthodologies qualitatives peuvent prendre différentes formes : des entretiens individuels ou collectifs, de l'observation ou une évaluation des archives et de la documentation.
La recherche documentaire
Lorsque le sujet de l'enquête est déterminé, une recherche documentaire est nécessaire pour cerner son cadre d'étude, ce qui a été publié sur lui et ce qui n'a pas été publié. Elle est essentielle pour comprendre et expliquer les thématiques choisies.
Ce travail peut se faire sur différents types de documents : des articles scientifiques, de presses, des archives, des photos, des vidéos, des films, parmi d'autres.
Cette étape permet d'orienter les hypothèses posées, de les confirmer, les infirmer, mais aussi d'analyser les différents discours produits sur le sujet afin d'apporter un point de vue différent aux nôtres.
L'observation
L'observation ethnographique consiste en l'immersion au sein d'un espace social donné. Elle peut être participante ou non, que ce soit sur un territoire, au sein d'un public choisi, sur un lieu de travail ou de loisirs.
Elle permet d'observer comment interagissent les individus évoluant dans ces espaces, ce qui sont présent·es ou pas, quels sont les liens ou les absences de liens entre les personnes, quelles sont les paroles échangées entre quel·les acteurs ou actrices etc.
Les entretiens
Directifs ou semi-directifs, les entretiens sont une rencontre entre l'enquêteur·trice et l'enquêté·e. Le ou la chargé·e de l'entretien peut avoir une posture plus ou moins structurée qui orientera différemment les réponses du ou de la répondant·e.
Dans une logique de questionnaire, les réponses sont facilement comparables entre les questions, comme elles sont posées de la même manière à tous·tes. Dans une logique moins directive, les réponses sont contextualisées et détaillées, et peuvent laisser la place à des aspects non-questionnés jusqu'ici.
Les entretiens peuvent être individuels ou collectifs, sous la forme de focus groupe par exemple. La méthode des entretiens collectifs est particulièrement riche puisqu'elle permet des échanges entre individus qui peuvent se connaître mais qui découvrent leurs points de vue respectifs sous un nouveau jour. Ils permettent également de produire des outils utiles pour l'analyse comme des cartes mentales par exemple.